Grande Lectrice

Les livres au contenu sensible sont de plus en plus récurrents dans le monde du livre. Extrême-violences, comportements dégradants, dark-romance. Le problème n’est pas réellement la présence de ce contenu sensible sur le marché, mais plutôt son libre accès.

On en a parlé dans l’épisode de vendredi dernier mais le cerveau n’atteint pas sa maturité avant 25 ans. Il faut alors être précautionneux des informations qu’on y fait entrer et qu’on lui demande de traiter.

Si vous ne souhaitez pas que vos enfants aient accès à des contenus choquants. Que peut-on faire ? C’est devenu très difficile de monitorer les lectures de nos ados ! Parfois, les résumés ne sont pas du tout explicites alors dans ces cas-là, que faire ?

• IDÉE n°1 : Les TW

Les triggers warnings sont généralement trouvables à l’intérieur des livres, en première page. Mais ils ne sont toujours pas une pratique courante et généralisée. Ils servent à annoncer quels chapitres peuvent contenir des contenus sensibles. Je trouve que c’est une idée géniale mais loin d’être suffisant parce que c’est seulement une fois qu’on a acheté le livre qu’on peut se rendre compte du contenu à l’intérieur. Il faudrait quelque chose de plus impactant.

🎙 À écouter : The Black Kids, la chronique audio

• IDÉE n°2 : Les blisters

Les blisters. Mettre les livres sous blisters peut-être une bonne idée. Déjà, ça empêche de se poser dans un rayon et d’entamer tranquillement le livre dans son coin. Ensuite, ça donne quand même un indice. Ce livre est sous blisters et pas les autres ? Ah ? Peut-être y a t-il une raison à cela ?

• IDÉE n°3 : Une mention spéciale à l’arrière du livre

Certains livres possèdent déjà une mention avec l’âge indiqué. Par exemple, « attention livre pour lecteurs avertis » ou encore « attention ce livre est recommandé pour les lecteurs à partir de 15 ans« . Ça ne paraît pas encore suffisant parce que les ME peuvent mettre l’âge qui leur convient. Les jeunes représentent une part importante du marché, donc ce serait bête de se priver de leurs sous. Je n’ai encore jamais vu un livre avec une recommendations pour les adultes (plus de 18 ans).

Les PEGI (Pan European Game information) existent déjà en jeux vidéos. Pourquoi pas en littérature ?

Plus d’idées dans le dernier épisode du podcast ont été explorées dans le dernier épisode du podcast que vous pouvez retrouver juste ici ➡️ Au secours, ma soeur veut lire Captive

Pour t’abonner c’est par ici

Pour plus de contenu c’est par là ➡️

À bientôt sur le blog !