Résumé : Des policiers viennent d’être acquittés alors qu’ils ont passé à tabac Rodney King, un homme noir. Ashley, 17 ans, se pensait jusqu’ici hors d’atteinte. Fille d’une famille aisée, fréquentant un lycée huppé, elle ne s’est jamais sentie victime d’injustices ou de discriminations raciale… Ou peut-être que si ?
Temps de lecture : <1mn Le saviez-vous ? Le second tome de la saga Legendborn est sorti cette semaine. Sans un mot de la part de la maison d’édition. Communication zéro.Pourtant la saga avait battu des records de vente dans son pays d’origine, et une maison d’édition française ne prendrait pas le risque de publier…
Je suis tombée sur un tweet cette semaine et depuis je suis dans l’incompréhension. En gros l’auteur (ou autrice, je ne sais pas) demandais si c’était possible d’écrire des histoires sans que ce soit woke et avec des personnages homophobes (sous-entendu soit qu’on lui attrape la veste). Il faut bien comprendre une chose. On ne…
Résumé : Je dois des sous à la bibliothèque de Toronto ? Vous savez que si vous êtes majeurs et que vous ne rendez pas vos livres à temps, vous risquez de recevoir une amende en retour ? Eh c’est ce qui m’est arrivé ! J’ai reçu une amende bien salée de presque 100 $…
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Le saviez-vous ? Le second tome de la saga Legendborn est sorti cette semaine.
Sans un mot de la part de la maison d’édition. Communication zéro.Pourtant la saga avait battu des records de vente dans son pays d’origine, et une maison d’édition française ne prendrait pas le risque de publier un livre qui ne fonctionnerait pas sur le marché français.
Mais alors quelle est la stratégie de J’ai Lu ? On est en droit de se demander, puisque la sortie du premier tome était tout aussi catastrophique. Rappelez-vous, la traduction était bâclée et la couverture choisie au premier abord était pour le moins… douteuse (depuis elle a été changée).
Je n’ai pas de réponses à vous apporter, que des questions, mais je sais une chose. On est en droit de demander mieux de la part d’une maison d’édition aussi réputée.
Pour découvrir la vérité sur la mort de sa mère, Bree a infiltré l’Ordre de la Table ronde, une société secrète qui compte dans ses rangs les descendants des chevaliers du roi Arthur. Au fil des révélations, elle a pris conscience de ses propres pouvoirs et du rôle qu’elle est appelée à jouer dans la guerre qui fait rage contre les forces démoniaques.
Je suis tombée sur un tweet cette semaine et depuis je suis dans l’incompréhension.
En gros l’auteur (ou autrice, je ne sais pas) demandais si c’était possible d’écrire des histoires sans que ce soit woke et avec des personnages homophobes (sous-entendu soit qu’on lui attrape la veste).
Il faut bien comprendre une chose. On ne vous force pas. La preuve en est que la littérature francophone reste toujours autant blanco-centré. La représentation comme on dit, dans le monde de l’édition ne touche même pas 50% des écrits. Ce n’est pas la majorité des livres qui sont lus et ou publiés en circuit classique !
Aujourd’hui en France si vous voulez publié de la littérature avec des personnages racisés vous ne passez PAS en priorité. Vois n’avez PAS plus de chances d’être publiés ! C’est même tout le contraire ! Alors je me demande qu’est-ce qui vous pousse à vous posez des questions de ce genre.
En ce qui concerne la seconde partie du tweet. Soyons sérieux deux minutes. Sans aucun perso homophobe ? Pourquoi vous voulez mettre des persos homophobes dans les histoires. Je comprends que vous vouliez ancrer certains personnages dans le temps et dans leur ère ; mais l’époque où les faits se passent ne justifient pas de dire ce qu’on veut, quand on veut. Du moment que vous ne valorisez pas ces personnages homophobe et que l’on comprends bien que vous n’êtes pas d’accord avec ces valeurs et que vous les ne véhiculez pas ; tout ira bien. Et vous avez pléthore de façon de faire :
Les tournures de phrases,
Les figures de styles (sarcasme, ironie et j’en passe),
le discours du personnage
le destin du personnage
Vous avez même le droit d’utiliser des TW au début de vos romans ! Mais on a l’impression que quand vous écrivez, vous voulez juste vous défouler sur certaines personnes.
On revient encore sur le terme woke et la là je ne cesserai JAMAIS. de le dire : ce n’est pas un terme PÉJORATIF et il ne le sera jamais même avec la tentative de récupération de l’extrême-droite.
On essaie pas de vous effacer à la fin ! Y a de la place pour tout le monde. Tout le monde. Les histoires de grand remplacement et autre ce sont des histoires pour les enfants. Il y a aura toujours des histoires et des romans avec un cast non diversifié, 100% blanc et valide. Et c’est très bien. Personne ne vous empêche d’exister dans l’espace. Nous si. Constamment et tous les jours. On ne vous force pas à écrire des histoires pour nous on peut très bien le faire nous-même.
Vu que je n’aime pas parler dans le vide voici quelques romans écrits par des auteurs et autrices noires
Résumé : Des policiers viennent d’être acquittés alors qu’ils ont passé à tabac Rodney King, un homme noir. Ashley, 17 ans, se pensait jusqu’ici hors d’atteinte. Fille d’une famille aisée, fréquentant un lycée huppé, elle ne s’est jamais sentie victime d’injustices ou de discriminations raciale… Ou peut-être que si ? Dernières nouvelles du blog
Épisode très court aujourd’hui. Les bibliothèques me fascine. J’y ai passé beaucoup de temps étant enfant. Récemment je me suis demandé : quelle est la bibliothèque la plus grande au monde ? Et la plus petite ? Et la plus …. Aujourd’hui je décide de partager mes trouvailles avec vous ! Bonne écoute Dernières actualités…
Résumé de l’épisode : Smut ? Steamy romance ? Késako ? C’est quoi tous ces nouveaux mots et pourquoi je ne peux pas avoir une romance simple et basique comme on en faisait autrefois ? POurquoi c’est devenu si compliqué ?Est-ce que la romance c’est nul ? Peu profond ? Trop prévisible ? Trop gnangnanAujourd’hui…
Storytime : Je dois des sous à la Bibliothèque de Toronto –
Grande Lectrice
Résumé : Je dois des sous à la bibliothèque de Toronto ? Vous savez que si vous êtes majeurs et que vous ne rendez pas vos livres à temps, vous risquez de recevoir une amende en retour ? Eh c’est ce qui m’est arrivé ! J’ai reçu une amende bien salée de presque 100 $ pour livres non rendus ! Sauf que j’ai bien rendu tous mes livres à temps !
Alors, qu’est-ce qui a bien pu se passer ?
N’oublie pas de me laisser un petit commentaire ou de répondre au sondage juste en dessous ? ⬇️
Retour sur une polémique Ce titre est le tout premier Agatha Christie que j’ai lu et aussi mon préféré. C’est en le lisant que j’ai pu expérimenter pour la toute première fois le génie littéraire de Madame Christie. Il se trouve qu’en plus d’être l’un de mes préférés, c’est aussi l’un des plus célèbres romans…
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Épisode très court aujourd’hui. Les bibliothèques me fascine. J’y ai passé beaucoup de temps étant enfant. Récemment je me suis demandé : quelle est la bibliothèque la plus grande au monde ? Et la plus petite ? Et la plus …. Aujourd’hui je décide de partager mes trouvailles avec vous ! Bonne écoute
CURIOSITHÈQUE # 2 : 5 anecdotes sur des bibliothèques –
Grande Lectrice
Résumé de l’épisode : Smut ? Steamy romance ? Késako ? C’est quoi tous ces nouveaux mots et pourquoi je ne peux pas avoir une romance simple et basique comme on en faisait autrefois ? POurquoi c’est devenu si compliqué ?
Est-ce que la romance c’est nul ? Peu profond ? Trop prévisible ? Trop gnangnan
Aujourd’hui on s’attaque à toutes ce polémiques autour de la romance . Et peut-être qu’à la fin vous aurez changé d’avis sur la romance
Vous connaissez mon amour pour les incipits ! En voici quelques-uns des meilleurs (selon moi). Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. L’Étranger, Albert Camus. 1942 L’incipit, qui est le début du livre, est fait pour attiser la curiosité du lecteur, lui donner envie de poursuivre sa lecture et poser le…
Ce qui est une évidence pour moi ne l’est pas pour tout le monde. Depuis plusieurs années maintenant j’emploi le terme « racisé ». Mais que définit-il exactement ? La racine du mot racisé est le substantif « race ». Et nous sommes d’accord qu’il n’existe qu’une seule race humaine (mais bien plusieurs ethnies, cultures, couleurs de peau). Alors…
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Ce titre est le tout premier Agatha Christie que j’ai lu et aussi mon préféré. C’est en le lisant que j’ai pu expérimenter pour la toute première fois le génie littéraire de Madame Christie.
Il se trouve qu’en plus d’être l’un de mes préférés, c’est aussi l’un des plus célèbres romans de l’écrivaine. De son titre original, Ten Little Nig***, il passe en français au titre Les dix petits nègres. Pourquoi ce titre ? Eh bien parce que l’île sur laquelle se rendent les convives dans le livre rappelle la forme de la tête d’un homme noir. C’est certes tiré par les cheveux, mais c’est l’explication qui est donné dans le roman.
En 2020, les maisons d’éditions s’accordent pour changer le nom du titre. À notre ère, où on tend de plus en plus vers la bienveillance, on ne peut pas laisser passer un roman avec un nom aussi raciste ! Mais là c’est le drame. Les français s’insurgent. Ils crient au scandale. Comment osons-nous toucher à l’oeuvre d’une si grande autrice ? Comment vont faire les nouvelles générations pour retrouver ce titre dans les librairies ?
Tout ça sans savoir que…
Initialement Les 10 petits nègres a changé de nom il y a déjà des années dans les pays anglo-saxons. En 1940, soit un an après sa publication, les États-Unis modifie déjà son titre au profit de And then, they were none (avec l’accord d’Agatha bien évidemment).
La modification s’est faite bien plus tard en Angleterre, en 1980, mais toujours bien plus tôt qu’en France qui aura attendu… 80 ans au total !
Ce changement fait pourtant polémique dans certaines sphères littéraires. Certains personnages osent arguer qu’on doit « replacer une oeuvre dans son temps et dans son contexte ». D’autres qu’il s’agit d’une forme de censure. Censure de quoi ? Je cherche encore.
Toujours est-il, c’est officiel Les dix petits nè*** est devenu Ils étaient dix, titre qui si vous voulez mon avis, ouvre tout autant la porte au suspense.
Mais alors qu’est-ce qui se cache véritablement derrière cette décision ?
Le mot nègre est une insulte péjorative utilisée pour dénigrer les populations noires et africaines. Il est utilisé et employer dans des contextes racistes et discriminatoires. Il faut comprendre que ce mot n’est jamais utilisé de façon neutre ou positive. Jamais.
Maintenant, est-ce juste pour les personnes noires qui auraient envie de lire ce livre se de confronter à des injures racistes ? Est-ce que c’est juste pour un enfant non-noir de retrouver des termes aussi dénigrants et péjoratifs placés de façon totalement hasardeuse dans un roman d’enquête ? Et quelles conclusions en tira-t-il ? Si le racisme est si décomplexé dans la littérature, pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant dans la cour de récré ?
Il ne s’agit pas de ré-écrire le passé ou même de condamner Christie mais de « ne plus utiliser de termes qui pourraient être blessants » ou offensant selon James Prichard, l’arrière petit-fils de la romancière et qui est à l’origine de cette décision.
Selon moi, il est surtout important de se demander : est-ce que cette modification altère le texte ou joute-t-elle sur l’intrigue ? Si non, eh bien alors, d’où vient le malaise ?
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Le troisième portrait de ce mois est dédiée à Suzanne Césaire, nulle autre que l’épouse d’Aimé Césaire. Et vous ne le savez peut-être pas, mais elle a accompli bien des…
Résumé : Souvenez-vous, en 2021 une maison d’édition toute neuve ouvrait ses portes avec pour motivation de faire de la place aux auteurs et autrices racisés. Nombreuses sont les personnes à envoyer leur manuscrit avec l’espoir de finalement contrer l’édition française et voir son rêve se réaliser : publier son roman.
Lenda est l’une d’entre elle. Elle a écrit un texte prometteur et souhaite enfin le partager avec des potentiels lecteurs, qui lui ressemblent ! Après avoir signé son contrat, plus de nouvelles. La maison d’édition ferme. Mais que s’est-il passé ?
Découvrez-ici l’histoire de Lenda et comment elle est passé du rêve au désespoir. Publiera-t-elle un jour son manuscrit ?
Souvenez-vous, je vous en parlais ici : Vox eorum, une nouvelle maison d’édition indépendante qui se veut avant-gardiste. Voici leurs revendications : C’était en novembre 2021. Depuis presque un an plus tard, que se passe-t-il ? Où en est la maison d’édition qui se veut plus diverse dans ses parutions ? Revenons un peu en…
Temps de lecture : moins d’une minute Il arrive que souvent, les petites filles noirs évoluant dans un environnement occidental aient du mal avec leur cheveux. Elles sont rarement valorisés. Moi-même étant petite je rêvais d’avoir les cheveux lisses comme mes copines. Et je n’étais pas forcément aidée par les femmes dans mon entourage proche.…
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Il arrive que souvent, les petites filles noirs évoluant dans un environnement occidental aient du mal avec leur cheveux. Elles sont rarement valorisés.
Moi-même étant petite je rêvais d’avoir les cheveux lisses comme mes copines. Et je n’étais pas forcément aidée par les femmes dans mon entourage proche. Ma mère portait toujours un tissage (lisse), mes cousines avaient les cheveux défrisés, brushingués et bien brillants (toujours lisses).
Donc zéro représentation valorisante du cheveux crépus (valorisante ou normalisée d’ailleurs). J’ai fini par détester mes cheveux et envier les belles crinières de toutes les chanteuses américaines du moment. Allez savoir pourquoi, j’étais persuadée que c’étaient leur vrais cheveux. Par la suite je regrettais de ne pas être née américaine (heureusement j’ai changé d’avis depuis).
On peut toujours inverser la tendance heureusement et commencer à valoriser les cheveux crépus depuis l’enfance. Et le livre reste un excellent support pour cela.
Ci-dessous une petite sélection pour les parents qui souhaiteraient aider leurs enfants
Il invite à suivre une petite fille qui n’apprécie pas que ses cheveux naturels et frisés soient différents des cheveux des autres enfants qui l’entourent. Dans sa quête pour trouver une personne avec des cheveux comme les siens, elle s’aperçoit très vite que nous sommes tous uniques et spéciaux chacun à notre manière.
Adé adore les éclairs au chocolat, les papillons et poser des questions. Elle a aussi de magnifiques cheveux mais ses camarades d’école s’en moquent, simplement parce qu’ils sont différents. En compagnie de sa mère et ses tantes, elle va heureusement découvrir en douceur la beauté des papillons endormis sur sa tête, jusqu’à leur envol final.
Oui les blogs existent toujours ! La preuve, voici quelques. J’adore les lire, et j’ai l’impression que je me souviens mieux des informations quand je les vois écrites et je peux mieux me souvenir de la source. Voici une petite sélection des blogs que j’apprécie de lire, évidemment toujours en lien avec l’afro-lecture ! One…
La librairie parisienne Nofi Store propose une sélection de livres éclectiques. BD, livres pour enfants, albums, non-fiction. Tout un panel lié au divertissement et à l’apprentissage de la culture noire. Ils proposent aussi beaucoup de livres visuels, un vrai plaisir pour nos yeux. Vous pouvez vous y rendre en personne au 37 Rue Myrha dans.…
Cet article voit le jour par pur chauvinisme. Célébrons aussi les auteurs guadeloupéens ! Il faut noter le peu d’intérêt des missionnaires et chercheurs à relater les événements féminins dans l’esclavage. Et pourtant, durant toutes les périodes des traites négrières, les résistances des femmes esclaves n’ont cessé de se manifester. L’histoire prend la forme d’un…
À propos de moi et de l’émission
Entre épisodes de podcast et articles, on fait un petit tour sur la représentation des noirs dans la littérature. Recommandations- tables rondes-discussions…
Les Peningtons s'en sortent seuls- une histoire familiale| REOMMENDATION LITTÉRAIRE –
Grande Lectrice
Résumé : A Londres, cinq frères et soeurs, Nikisha, Prynce, Lizzie, Danny et Dimple, se connaissent mal. Leur seul point commun est leur père, un homme volage et peu présent. Lorsque l’ancien petit ami de Dimple la menace et s’en prend à sa carrière d’influenceuse, le clan fait corps pour aider la benjamine. Ils apprennent à s’aimer même si leur rapprochement est provoqué par un meurtre accidentel.
C’est la deuxième artiste que j’ai envie de vous présenter pour ce mois de l’histoire des noirs. Paulette Nardal est née en Martinique en 1896 dans une famille bourgeoise. Bien que faisant parti d’une famille bourgeoise, son arrière grand-mère, Sidonie Nardal était esclave. Son père Paul Nardal, quant à lui, a été le premier noir…
Si vous êtes dans les environs de Paris et que vous êtes à la recherche de livres écrits par des auteurs noirs voire même plus spécifiquement caribéens, la librairie Calypso est faite pour vous ! Acheter des livres c’est bien, mais parfois le faire en librairie c’est mieux. C’est une expérience à part entière. Flâner…
Bien que Tik Tok prenne de plus en plus d’ampleur en terme de communauté livresque, You Tube n’est pas en reste et compte toujours des créateurs qualitatifs. En voici quelques-uns. Mention spéciale pour de la chaîne Majuscaux de Soraya qui a eu une année pas très facile. Donc elle n’a pas publié sur sa chaîne…
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Vous connaissez mon amour pour les incipits ! En voici quelques-uns des meilleurs (selon moi).
Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.
L’Étranger, Albert Camus. 1942
L’incipit, qui est le début du livre, est fait pour attiser la curiosité du lecteur, lui donner envie de poursuivre sa lecture et poser le cadre de l’histoire. Ça paraît simple, mais c’est loin de l’être. Ici, la première phrase vient vous chercher, on se demande tout de suite comment sa mère est morte, comment le personnage va le vivre etc. On enchaîne directement avec la seconde :ou peut-être hier je ne sais pas », qui va poser encore plus de questions. C’est le GOAT des incipits.
Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.
Genèse, chapitre 1 verset 1
Rien de mieux qu’une phrase annonçant l’origine de quelque chose pour débuter une histoire. Le but étant finalement de savoir : comment on en est arrivé là aujourd’hui. C’est toujours un sans faute, d’autant plus que la création de la terre est une des questions les plus vieilles au monde.
La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide
Aurélien, Louis Aragon. 1944
Franchement est-ce qu’on commence un livre comme ça ? Eh bien Aragon l’a fait, lui. C’est difficile de croire qu’une histoire d’amour se cache dans ce livre n’est-ce pas ?
Et évidemment, on n’ oublie pas le fameux :
Longtemps je me suis couchée de bonne heure.
À la recherche du temps perdu, Marcel Proust. 1913
Parce qu’honnêtement, qu’est-ce qui fait que maintenant il ne se couche plus de bonne heure ? À quelle heure se couche-t-il et pour quoi faire ??
Voilà, c’était mes incipits préférés pour votre plus grand bonheur. De nos jours je trouve ça difficile d’avoir une vraie incipit accrochante et intéressante.
Est-ce que les incipits sont importants pour vous ? Et si oui, quels sont les meilleurs incipits que vous ayez lus ? Réponse en commentaire !
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Cet article a pour but de recenser les quelques évènements disponibles pendant le mois de l’histoire des noirs dans la province du Québec. Si toutefois tu souhaites savoir ce qui se fait à Paris je t’invite à aller voir l’article dédié : Que faire à Paris pour le mois de l’histoire des noirs ? Le…
J’ai l’impression que ce mois est toujours utile pour découvrir des personnes qui ont marqué notre histoire mais qui sont rarement mentionnés. Aujourd’hui je voulais donc vous faire découvrir Jessica Oublié, autrice que je viens moi-même de découvrir. Jessica Oublié est donc une autrice de bande-dessinée guadeloupéenne née à Paris en 1983. Elle a vécut…
Ourika, la pièce de théâtre Théâtre Darius Milhaud 80 allée Darius Milhaud, Paris 19e Ourika, raconte l’histoire d’une jeune fille, arrachée à l’esclavage puis ramenée en France où la comtesse de Beauvau l’élève comme sa fille au sein de l’aristocratie de la fin du 18ème siècle. Elle découvre une fois jeune adulte que sa couleur…
Ce qui est une évidence pour moi ne l’est pas pour tout le monde. Depuis plusieurs années maintenant j’emploi le terme « racisé ». Mais que définit-il exactement ?
La racine du mot racisé est le substantif « race« . Et nous sommes d’accord qu’il n’existe qu’une seule race humaine (mais bien plusieurs ethnies, cultures, couleurs de peau).
Alors pourquoi utiliser le mot racisé ?
De manière simple, cela signifie que personne concernée subit un phénomène de racisation. Elle est vue uniquement par le prisme de sa couleur de peau par exemple et de tous les autres stéréotypes/préjugés qui peuvent lui être rattachés.
Il désigne en fait les personnes non-blanches et est rattaché aux expériences subies par ces personnes (par exemple, le racisme).
On emploie également ce mot car les blancs sont majoritaires dans les médias, dans le divertissements etc. Utiliser ce mot nous permet un peu de nous y retrouver. Il peut faire office de mot-clef et servir nos recherches. Quand j’emploie le mot racisé, je le fais régulièrement pour mentionner soit les auteurs, soit les personnages. C’est important d’avoir un peu de diversité et de choix quant à ses lectures.
Pour faire court : définit les personnes touchées par le racisme. Cela ne fait pas parti d’une identité intrinsèque, mais d’une identité qui est projetée sur nous.
Les auteurs non-blancs ne sont pas en marge de la littérature, mais afin de les y intégrer pleinement, on doit d’abord pourvoir les identifier. Ici, l’utilisation du mot racisé reflète pleins d’autres choses en plus du fait que l’auteur et/pu les personnages ne soient pas blancs. Par exemple :
1) L’auteur/e aura plus de mal à se faire éditer dans le circuit courant.
2) L’auteur sera remis en question sur sa capacité d’écrire
3) L’auteur sera sans cesse ramener à sa couleur de peau (peu importe le type de texte)
4) Beaucoup de problèmes seront soulevées au niveau de l’écriture et de l’intrigue du récit. Cf le trio :
a) Je n’arrive pas à m’identifier b) Cela ne sert pas l’intrigue c) Maintenant il y a un quota de noirs à accepter
Les bienfaits des lectures par des auteurs racisés
Lire des auteurs racisés peut avoir énormément de bienfaits notamment la
– La représentation
– Une description de personnage plus juste et non-stéréotypées
– On évite certains écueils (pas de white-saviorism, pas de condescendance, et pas de trauma-porn)
– Des informations culturelles qui me sont pas erronées
– Une image valorisante des personnages
Quelques livres d’auteurs racisés
Pour résumer, le mot racisé :
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Et vous, est-ce que vous lisez des livres avec des auteurs racisés ? Si oui, lesquels ?
Résumé : Des policiers viennent d’être acquittés alors qu’ils ont passé à tabac Rodney King, un homme noir. Ashley, 17 ans, se pensait jusqu’ici hors d’atteinte. Fille d’une famille aisée, fréquentant un lycée huppé, elle ne s’est jamais sentie victime d’injustices ou de discriminations raciale… Ou peut-être que si ? Dernières nouvelles du blog Read more
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Je suis tombée sur un tweet cette semaine et depuis je suis dans l’incompréhension. En gros l’auteur (ou autrice, je ne sais pas) demandais si c’était possible d’écrire des histoires sans que ce soit woke et avec des personnages homophobes (sous-entendu soit qu’on lui attrape la veste). Il faut bien comprendre une chose. On neLire… Read more
Résumé : Vous connaissez tous l’adage qui dit qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture n’est-ce pas ? Eh bien ils se pourrait bien que certains d’enter nous, jugions les livres à leur couvertures ! Et il y a bien une raison à cela !
La couverture du livre faisant aussi parti d’une stratégie marketing, elles devraient toutes être belles non ? Mais alors que dire de Gallimard et des éditions de minuit ? Et que penser des livres de fantasy qui semblent tout miser sur leur couverture, peut-être parfois au détriment du texte ?
Deborah, Laury et moi on y réfléchit le temps de 10 mn, entre beaucoup de larmes de rires et parfois (un peu) 😅 de mauvaise foi.
Si l’épisode t’as plu tant mieux ! Ça tombe bien, j’en ai pleins d’autres à te faire découvrir !
Nouveau format qui vient de voir le jour sur le podcast. J’aimerais qu’on parle plus en profondeur et qu’on analyse plus le monde littéraire, ensemble. Pour ce premier sujet, on va parler d’un sujet qui me tient particulièrement à coeur : la romance. Si vous aussi vous avez du mal à trouver de la diversité…
L’épisode d’aujourd’hui est un peu spécial puisqu’on va parler de littérature de manière générale et pas forcément sous l’angle de la la littérature noire ! On éloigne un peu la focale et cette fois on discute d’un sujet annuel : les prix littéraires ? À quoi servent-ils ? Sont-ils toujours d’actualité ? Est-ce que c’est…
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LES POINTES NOIRES- TOme 1 Ève grandit dans un orphelinat du Mali. Son grand rêve : devenir un jour danseuse étoile. Adoptée à l’âge de six ans, elle part vivre en France. Sous le regard aimant de ses parents, elle suit une formation solide, épaulée par sa professeure qui l’encourage à se présenter à l’école…
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Bonne nouvelle : la blogueuse Capucinette a tout récemment ouvert sa librairie en ligne : Mon Livre Bookstore.
Mon livre Bookstore est donc une librairie en ligne où vous pourrez trouvez des lectures en français comme en anglais. Le petit plus c’est qu’elle y vend des livres qui sont parfois difficilement trouvable à Haïti et aussi des lectures qui sortent du cadre blanco-centré.
En plus des livres qui sont proposés, vous pourrez également acheter des articles autour du livre comme des pochettes ou des lampes de lectures, mais aussi et à ma plus grande surprise des box littéraires !
Ces box contiennent un livre (dont vous aurez choisi le genre au préalable), assorti de quelques goodies tels que des bougies parfumées, des pochettes à livres, des marque-pages et du chocolat.
Vous avez aussi l’option Blind date : recevoir un livre sans savoir lequel c’est à l’avance (là encore il est possible de choisir la langue et le genre au préalable).
Sur le site vous avez la possibilité de payer en Gourdes ou en Dollars. Ils indiquent cependant ne livrent pas à l’international pour le moment !
Nous saluons personnellement l’initiative ! Ouvrir une librairie est un gros travail et il est important de soutenir les petits commerce qui se lancent, surtout s’ils permettent d’avoir une représentation accrue sur les auteurs et autrices noires !
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Résumé : Lorsque deux étudiants de l’Académie Niveus, Devon et Chiamaka, sont sélectionnés pour faire partie des préfets de terminale, il semble que leur année débute de manière incroyable. Non seulement cela aura fière allure sur leurs candidatures universitaires, mais ils se retrouvent ainsi en lice pour devenir major de promotion.
Cependant, peu de temps après l’annonce, quelqu’un qui se fait appeler As commence à faire circuler des messages pour révéler des secrets sur les deux préfets. Des rumeurs troublantes qui bouleversent leurs vies et menacent tout ce qu’ils avaient soigneusement planifié.
Les Classiques Ourika est élevée par une famille d’aristocrates. Devenue une jeune fille élégante et instruite, elle comprend que sa couleur de peau ne lui permettra pas de se marier. Raconte le périple d’une fillette africaine kidnappée et envoyée en Amérique comme esclave. Elle est curieuse, intelligente et débrouillarde, elle fait tout pour se frayer…
I- Origine du Black History Month Les communautés noires ont largement contribués à construire et former l’es États-Unis et l’Amérique septentrionale. Pourtant leur appartenance et leur investissements dans ces pays sont souvent mis à l’écart voire ignorés. On pense souvent que les noirs ont commencé à émigrer très tard dans les pays occidentaux. C’est faux.…
La nouvelle Kindle est un outil de lecture haut-de-gamme. Et parce qu’elle est chère, il vaut mieux être pointilleux et ne rien laisser passer. Pour tout ceux qui hésiteraient à faire cet achat, voici les points faibles et les points forts ! L’écran est plus grand. 10,2 pouces pour être exacte. Ce qui en fait…